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L’initiative relative aux pronoms genrés de BMO

« Un mauvais pronom utilisé ici et là peut sembler insignifiant, mais imaginez qu’à chaque fois qu’une personne était mégenrée elle recevait une brique à transporter, explique Kei Sista, analyste – Dépenses à BMO. À la fin de la journée, elle croulerait, épuisée, sous le poids de toutes ces briques. »

En 2017, Anthony Yu, un représentant – Service à la clientèle à BMO, travaillait avec une cliente et a remarqué que le nom indiqué dans son profil des services bancaires ne correspondait pas à son apparence. Lorsqu’il a demandé à la cliente de vérifier son nom, elle l’a fait et est devenue soudainement très inconfortable. Anthony a ainsi envisagé la possibilité qu’elle ait subi une transition de genre pour devenir une femme. Effectivement, lorsqu’il lui a demandé le pronom qu’elle préférait utiliser, elle s’est immédiatement détendue. Elle nous a par la suite envoyé une note indiquant qu’après avoir vécu ouvertement comme une femme transgenre pendant quatre mois, c’était la première fois qu’elle se sentait acceptée dans une institution financière.

C’est à ce moment qu’est née l’initiative relative aux pronoms genrés. Créée par le groupe-ressource d’employés Fierté BMO, cette initiative fait partie d’une stratégie étendue d’inclusion des personnes transgenres, axée sur la sensibilisation des employés, le mentorat, la communication soutenue par la direction et l’acquisition de talents.

Le groupe-ressource d’employés a choisi 19 succursales canadiennes dans le cadre du lancement initial de l’initiative. Le groupe a dispensé une formation sur la sensibilisation aux disparités entre les sexes et le langage inclusif au personnel des succursales et a entraîné les employés à mener des entretiens efficaces avec les clients et entre eux. L’équipe a également conçu du matériel ayant trait au langage inclusif axé sur les personnes transgenres. Elle a distribué ce matériel au personnel pour qu’il puisse le disposer dans les succursales. Bientôt, un déploiement plus large s’effectuera d’un bout à l’autre du Canada, et aux États-Unis, nous lancerons un projet pilote dans certaines succursales de Chicago.

« Nous avons reçu beaucoup de commentaires de la part d’autres institutions financières. Des personnes sont venues visiter nos succursales et ont vu ce que nous faisons. Elles veulent maintenant mettre en œuvre une initiative similaire à la nôtre dans leurs organisations, » déclare Souvik Adhya, directeur général – Stratégie à BMO. Notre leadership dans ce domaine ne le surprend pas. « Cette initiative est ancrée dans notre ADN et notre raison d’être. Nous avons toujours pris position pour des causes comme celles-ci et y avons apporté notre soutien. »

Du soutien précoce aux ressources communautaires telles que Fife House et Casey House à l’ouverture d’une succursale il y a 18 ans dans le quartier Church-Wellesley Village à Toronto, BMO est un leader de longue date en matière de soutien auprès de la communauté LGBTQ2+. Tout comme l’ouverture de la succursale a aidé BMO à communiquer que notre banque était un havre de sécurité pour la communauté, cette initiative a aussi engendré des commentaires positifs de la part de nos clients et de nos employés.

« L’un des plus grands obstacles que j’ai bravés après avoir changé mes pronoms a été l’interaction avec les entreprises, confie Kei. Avec les amis et la famille, il y a le temps de discuter de l’utilisation des pronoms, mais avec un caissier ou un employé de magasin, l’interaction est brève et isolée.

L’initiative de BMO de créer des moyens de communiquer l’usage des pronoms d’une personne et de fournir une formation sur le langage traduit l’engagement de BMO à créer des espaces sécuritaires et inclusifs, ajoute Kei. Cela me tient tant à cœur, en tant que membre non binaire de la communauté LGBTQ2+ et du personnel, et j’ai hâte de voir comment cet exemple pourrait se répandre dans d’autres entreprises en Amérique du Nord. »

Souvik acquiesce. « Ce travail est ancré dans notre héritage et notre raison d’être d’avoir le cran de faire une différence dans la vie. Nous souhaitons que tous soient bien dans leur peau, déclare-t-il. Et il est difficile de faire une déclaration plus audacieuse que de soutenir haut et fort l’une des communautés les moins représentées dans le monde. »

Kei Sista

Kei Sista

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