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Augmentation marquée de la demande pour Jeunesse, J’écoute alors que l’anxiété prend de l’ampleur à cause de la COVID-19

Alors que nous vivons une période hors du commun, de nouvelles pressions et de nouvelles angoisses ont des répercussions sur la santé mentale des Canadiens, y compris des jeunes, pour qui la distanciation sociale peut provoquer un sentiment d’isolement à un moment où une bonne partie de leurs apprentissages provient de leurs expériences sociales. Pour les enfants et les adolescents, la pression crée également de nouveaux défis liés à la santé mentale en plus d’amplifier ceux qui existent déjà. Leur besoin de parler et d’obtenir du soutien n’a jamais été aussi grand, et Jeunesse, J’écoute répond à l’appel.

Nous avons eu le privilège de rencontrer Katherine Hay, présidente et directrice générale de Jeunesse, J’écoute, afin de discuter du besoin grandissant pour les services offerts par Jeunesse, J’écoute et de la façon dont le défi Danse jamais tout seul propulsé par BMO permettra de sensibiliser les gens à la cause et de renforcer la capacité de l’organisme à servir les jeunes en temps de crise.

Comment évoluent les besoins des jeunes en cette période de distanciation sociale?

Depuis le début de la pandémie de COVID-19 au Canada, les jeunes sont préoccupés par l’école et leurs relations avec leurs amis et leur famille. Maintenant, plus de jeunes discutent de leur sentiment d’isolement et de leur expérience de deuil, car bon nombre d’entre eux passent à côté d’événements marquants comme le bal de finissants ou l’obtention de leur diplôme, et nous entendons davantage parler de mauvais traitements. Alors que nous continuons à pratiquer la distanciation sociale, je crois que le plus important est de remercier les jeunes de faire leur part. Il n’est pas facile de changer sa routine, et je sais que même en tant qu’adultes, nous nous trouvons tous dans cette situation sans savoir ce qui se passera ensuite. Nous sommes tous dans le même bateau et il est crucial que les jeunes sachent qu’ils peuvent communiquer avec Jeunesse, J’écoute, en tout temps et où qu’ils soient!

Quelques faits importants :

  • Le volume est demeuré plus élevé que la normale après une hausse marquée à la mi-mars.
  • Les demandes par téléphone ont augmenté de 56 % depuis le 12 mars.
  • Les demandes par texto ont augmenté de 63 % depuis le 12 mars.
  • 32 % des conversations de la dernière semaine concernaient la COVID-19.
  • 81 % des jeunes estiment que l’isolement et la solitude contribuent à leur détresse.
  • 53 % ont des problèmes liés à la fermeture de leur école ou de leur lieu de travail.
  • 33 % sont préoccupés par le risque qu’un de leurs proches contracte le virus.

Quelle est l’importance du défi Danse jamais tout seul pour vous, et quels sont vos objectifs?

Le message du défi Danse jamais tout seul ne pourrait être plus important pour les jeunes présentement, dans ce contexte de distanciation sociale. Il y a un côté très positif à cette situation, puisque Jeunesse, J’écoute est là en tout temps, quelle que soit la gravité du problème. De belles choses se produisent dans le monde autour de nous alors que nous trouvons de nouvelles façons de communiquer. Et je dirais qu’un événement comme le défi Danse jamais tout seul crée du bonheur et de l’énergie, et apporte quelque chose de très positif.

Si l’on me demandait si la raison principale derrière des événements comme le défi Danse jamais tout seul ou la marche Faites un pas vers les jeunes est d’amasser des fonds, je répondrais non de façon catégorique. Le but du défi Danse jamais tout seul est de répandre de la joie, de l’énergie et de la lumière et de passer du bon temps. La danse représente tout ça. Semer la joie et la bonne humeur, insuffler de l’énergie et amasser les fonds dont nous avons besoin pour offrir un service en tout temps dans chaque province et territoire sont de très bonnes raisons de risquer de faire rire de nous en dansant. Je parle pour moi bien sûr.

Réalisations clés de Jeunesse, J’écoute :

  • Grâce à une collecte de fonds et à un partenariat avec BMO, le service Crisis Text Line mis de l’avant par Jeunesse, J’écoute a été lancé à titre de projet pilote en février 2018 et, en novembre, était accessible partout au pays, en français et en anglais.
  • En 2019, Jeunesse, J’écoute a communiqué avec 1,9 million de jeunes.
  • Le premier service de soutien au Canada a été créé pour répondre aux textos selon la gravité du problème plutôt que selon l’ordre chronologique, afin que les jeunes à risque puissent recevoir de l’assistance en priorité.

Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus à propos de tout ça?

Ce qui m’enthousiasme le plus, c’est la résilience qui entre en jeu, parce les jeunes et les Canadiens sont naturellement résilients. Le message du défi Danse jamais tout seul apportera de la joie, un peu de désinvolture et le partage de soi. Danser peut nous placer en situation d’inconfort et de vulnérabilité, mais nous le ferons tous parce que ça nous apportera de la joie, de même qu’aux autres. J’espère que les gens vont rire aux éclats. J’espère que nous danserons tous sans retenue et que nous amasserons des fonds, parce qu’après tout, nous devons nous assurer que lorsqu’un jeune appelle ou écrit à deux heures du matin, il y a quelqu’un pour lui répondre.

Chaque danse compte. La vôtre aussi. Cliquez ici pour vous inscrire au défi Danse jamais tout seul et danser avec nous le dimanche 31 mai en appui à Jeunesse, J’écoute et à la santé mentale des jeunes.

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