Rôle des mégadonnées dans l’équation de la durabilité – Observations tirées de la conférence Think d’IBM

Le mois dernier, Michael Torrance, chef de la durabilité de BMO, a participé à une table ronde à la conférence Think d’IBM à Orlando, en Floride, afin de discuter du rôle que jouent les institutions financières dans la création d’un avenir durable pour tous et de la façon dont nous collaborons avec des entreprises comme IBM pour ce faire.

Q. Comment pouvons-nous réfléchir à l’évolution de la durabilité pour les grandes entreprises? 

La durabilité est la façon dont les entreprises répondent à des attentes sociales complexes qui convergent autour de l’impact environnemental, de la gouvernance de l’impact social et de la façon dont elles maintiennent la confiance. Avec l’amélioration des capacités en matière de données et de technologie, il y a encore plus d’attentes quant à la façon dont les entreprises doivent réglementer et mesurer les pratiques en ce qui concerne la durabilité. 

Q. Quel est le rôle d’une institution financière dans le domaine de la durabilité? 

À mesure que les efforts en matière de durabilité s’intensifieront dans l’ensemble des secteurs, nous assisterons à la décarbonisation de secteurs comme l’industrie lourde, les transports, la production d’énergie et l’agriculture. En tant qu’institution financière, le plus grand rôle que nous pouvons jouer est de faciliter cette transition par l’intermédiaire des services financiers, des placements et des services-conseils. 

Pour ce faire, nous devons avoir une connaissance de nos clients et de leurs émissions. Nous devons être en mesure de prodiguer des conseils sur les parcours de décarbonisation, être conscients des risques physiques liés au climat, comme les inondations et les feux de forêt, et nous assurer que ces facteurs sont intégrés aux stratégies d’affaires de base. 

Q. Comment les mégadonnées entrent-elles en ligne de compte dans l’équation de la durabilité? 

Les attentes des organismes de réglementation et des investisseurs quant à la façon dont les entreprises mesurent, surveillent et rendent compte de la durabilité augmentent. Pour mesurer de façon quantifiable les répercussions climatiques sur l’organisation, nous devons utiliser des approches axées sur les mégadonnées. Voici quelques-unes des façons dont BMO le fait déjà : 

• Par l’acquisition de Radicle, une plateforme de création et d’échange de crédits de carbone qui aide les clients à suivre leur parcours de décarbonisation et à en tirer parti. 
• Par la collaboration avec des entreprises comme IBM dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et du traitement du langage naturel afin d’être en mesure de recueillir et de faire le suivi des données par rapport à notre objectif de mobiliser 300 milliards de dollars en finance durable, ce qui nous aidera à mieux comprendre l’incidence de nos prêts et de nos placements, ainsi que ce que nos clients font. 
• Par le développement de l’Institut pour le climat de BMO, notre centre d’expertise qui fait le pont entre les politiques, la science et les finances afin d’aider à façonner le marché pour les solutions climatiques. 

En tant qu’organisation animée par une raison d’être, nous sommes déterminés à être le principal partenaire de nos clients pour la transition vers un monde carboneutre. Dans le cadre de ses propres activités, BMO est carboneutre depuis 2010. Pour en savoir plus sur la durabilité à BMO, consultez le Rapport de durabilité et le Rapport climatique de 2022.