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Soutien de BMO aux femmes autochtones par le biais de la Thunder Woman Healing Lodge Society

« Notre objectif est de créer un endroit accueillant et sécuritaire pour les femmes autochtones », explique Patti Pettigrew, présidente du conseil d’administration de la Thunder Woman Healing Lodge Society (TWHLS). « Nous voulons les aider à trouver un sentiment de complétude et d’équilibre. »

Les taux d’incarcération disproportionnés ainsi que le manque de soutien et de services dans le système correctionnel et après la libération ont entraîné des difficultés pour certaines femmes autochtones. La TWHLS a pour but de réduire leur taux de récidive en leur offrant un soutien culturel et un logement de transition, afin de favoriser leur guérison, leur réadaptation et leur réintégration significative. « Donner accès à des logements abordables et à du soutien adéquat est très profitable – et cela fournit également les outils nécessaires au renforcement des capacités et à la guérison », affirme Patti.

Avec son futur foyer à Scarborough, le Thunder Woman Healing Lodge sera le premier hébergement de ce genre en Ontario. À l’heure actuelle, il n’y a que deux pavillons de ressourcement pour femmes qui appartiennent à des Autochtones au Canada, et ils sont situés en Colombie-Britannique et en Alberta. « La plus grande population autochtone en Ontario se trouve à Toronto, et c’est à Scarborough qu’elle y est la plus présente », explique Patti Pettigrew, présidente du conseil d’administration de la TWHLS. « De nombreuses femmes incarcérées en Ontario sont libérées à Toronto, et nous devons offrir nos services là où elles se trouvent. »

Avant son implication pour la TWHLS, Patti travaillait pour la Société Elizabeth Fry, un organisme offrant des programmes destinés à toutes les femmes qui quittent le système de justice. C’est à ce moment qu’elle a réalisé que les besoins uniques des délinquantes autochtones n’étaient pas comblés. « Si vous ne comprenez pas l’histoire, vous ne pouvez pas vous attaquer aux problèmes d’ordre systémique qui ont placé ces femmes dans les situations où elles se trouvent », affirme Patti, qui a travaillé dans le système de justice en tant que rédactrice de rapports Gladue pendant plusieurs années et qui a contribué à l’élaboration du programme novateur de la TWHLS. « Notre objectif à la TWHLS est d’aider ces femmes à se trouver un logement et du soutien, mais aussi de contribuer au rétablissement de leur identité culturelle. »

Ce soutien culturel est au cœur du travail de la TWHLS. Les femmes auront accès à des aînés qui pourront partager leurs connaissances culturelles et user de techniques de guérison traditionnelles, telles que les sueries. Elles auront chacune leur propre travailleur social et auront accès à des services de consultation ainsi qu’à des cours de littératie financière et à des cours portant sur des compétences de base.

En plus des logements de transition, le pavillon comptera douze lits : quatre pour des femmes en libération conditionnelle provenant d’établissements fédéraux, quatre pour des femmes quittant les établissements provinciaux et quatre pour des femmes se présentant devant les tribunaux afin de demander leur libération sous caution. La TWHLS sera aussi une entreprise à vocation sociale qui dirigera un magasin de détail afin d’offrir des emplois aux résidentes et de les aider à bâtir leur curriculum vitæ.

L’acquisition d’un terrain à Scarborough a été une étape clé du processus de construction du pavillon. La TWHLS avait obtenu le soutien du gouvernement pour son programme, mais devait d’abord construire son immeuble – et elle n’avait pas assez d’argent pour acheter le terrain. Elle avait besoin d’un prêt-relais et, comme c’est le cas pour de nombreux organismes sans but lucratif, elle a eu de la difficulté à l’obtenir. C’est à ce moment que Patti a communiqué avec BMO, qui a ensuite financé l’achat du terrain.

« Je ne pourrai jamais faire suffisamment l’éloge de notre expérience à BMO. Nous faisions affaire avec une autre institution financière, et j’ai trouvé qu’on a été condescendants et contrôlants avec nous. On nous a vraiment traités comme si nous ne savions pas ce que nous faisions », explique Patti. « Et lorsque nous sommes allés à BMO, la différence était comme le jour et la nuit. Ici, les employés sont allés de l’avant et ont travaillé avec nous. Ils nous ont écoutés, ils ont compris notre vision, et ils ont toujours été respectueux et conciliants. »

Dan Adams et Sean Murphy de BMO ont été ravis lorsque la TWHLS a communiqué avec eux. « L’organisme pouvait compter sur le soutien et la participation du gouvernement, mais il était coincé. Nous avons compris les difficultés qu’il éprouvait et l’importance de sa mission. Nous avons fait valoir que, même si ce n’est pas ainsi que les banques procèdent habituellement, nous étions convaincus que c’était la bonne chose à faire. »

« Nous avons conclu l’entente pour le terrain, et ce n’était que la première étape », indique Dan. « Ce travail est très important et nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour le faciliter. Au cours des entretiens sur la façon dont nous pouvions aider, Sean et moi n’avons cessé de nous répéter qu’il s’agissait exactement de ce que signifie faire une différence, et que notre travail ne pouvait être plus utile que cela. »

Dan et Sean ont également hâte de travailler avec la TWHLS sur des programmes tels que la formation en littératie financière. « Nous voyons les choses à long terme avec eux, et nous voulons vraiment les aider », affirme Dan.

« Dan et Sean ont vraiment compris la nécessité de ce projet et nous ont appuyés depuis le début », explique Patti. « J’ai déjà vécu de mauvaises expériences avec les banques, mais BMO a renversé la vapeur. »

La TWHLS est en train de finaliser la conception du bâtiment avec ses architectes. Le début des travaux est prévu plus tard cette année et le pavillon devrait être terminé d’ici 2021. « Nous sommes sur la bonne voie et nous n’aurions pas pu y arriver sans BMO », affirme Patti.

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Note: la photo ci-dessus a été prise en 2019.

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