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Sommet Canada–États-Unis de 2025 : Des dirigeants du secteur des placements expliquent comment ils demeurent agiles malgré les changements mondiaux 

Le contexte d’affaires actuel continue d’évoluer, et l’équipe BMO s’engage à fournir conseils et expertise pour aider ses clients à traverser cette période. C’est pourquoi il était essentiel de réunir des chefs d’entreprise et des dirigeants politiques lors du troisième Sommet Canada–États-Unis annuel, organisé en partenariat avec le groupe Eurasia, et d’obtenir des réponses sur les principaux enjeux auxquels nos deux nations sont confrontées.  

Nous vous présentons ci-dessous les plus récentes perspectives quant aux placements à long terme au Canada et aux États-Unis et aux occasions de croissance futures. Lisez la suite pour en savoir plus! 

Étude de cas : les caisses de retraite canadiennes 

Personne ne connaît plus les défis et les occasions de placement et de croissance des actifs que les principaux acteurs du secteur canadien des régimes de retraite. Ce sont précisément les gens qu’Alan Tannenbaum, chef de la direction et chef de groupe d’exploitation de BMO Marchés des capitaux, a réunis afin qu’ils communiquent leurs points de vue uniques sur les risques géopolitiques et la volatilité des marchés mondiaux.  

Ont participé à cette table ronde : 

  • Blake Hutcheson, président et chef de la direction du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) 
  • Deb Orida, présidente et chef de la direction, Investissements PSP 
  • Jo Taylor, président et chef de la direction, Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO) 

M. Tannenbaum a ouvert la discussion en posant une question franche : Dans ce contexte de placement en évolution, quels sont les défis et occasions qui demeurent?  

Tous les panélistes ont convenu que, même si la volatilité n’est pas un nouveau concept, le contexte actuel semble structurellement différent. Malgré cela, la plus grande occasion réside dans le maintien d’une répartition souple et, dans la mesure du possible, diversifiée, de l’actif mondial, car le risque reste plus incertain que jamais. 

 « Nous avons tous traversé des cycles et des récessions, mais nous devons nous demander ce qui suit : ce que nous observons est-il simplement un moment à passer ou est-ce plus structuré? En tant que régime de retraite dont l’horizon est de 25 ans, nous devons poser ces questions, » a expliqué M. Taylor. 

Malgré l’incertitude, M. Hutcheson considère toujours les États-Unis comme « l’endroit le plus intéressant où investir, en particulier à court terme », et souligne que les placements aux États-Unis représentent toujours environ la moitié du portefeuille d’OMERS. 

Réinvestissement dans le Grand Nord : l’attrait croissant du Canada 

Lorsqu’on leur a demandé quels étaient les endroits idéaux pour diversifier leurs placements, ils ont répondu à l’unanimité que le Canada offrait plus d’occasions que les années précédentes, et qu’elles découlaient en grande partie de l’engagement du gouvernement fédéral à investir dans les infrastructures et la défense. « Il y aura plus d’occasions au cours des quatre prochaines années qu’il n’y en a eu dans les 25 dernières années », a affirmé M. Hutcheson.  

Mme Orida et M. Taylor ont également exprimé leur intérêt à tirer parti de leur avantage à domicile. « Trente-cinq pour cent de notre fonds est investi au Canada, et il y a de nombreuses bonnes raisons d’investir ici. J’aimerais beaucoup investir en Ontario; il s’agit de notre province d’origine et bon nombre de nos parties prenantes sont ici », a ajouté M. Taylor.  

Marchés privés et stratégies résistant à l’inflation 

M. Tannenbaum a souligné que l’on considère l’infrastructure des caisses de retraite du Canada comme un chef de file dans la transition vers les portefeuilles privés plutôt que publics, et a demandé comment cette pratique s’adapte aux marchés actuels.  

Selon les panélistes, le crédit privé, les infrastructures et les actifs réels continuent de jouer un rôle essentiel dans la construction de portefeuilles. Même si le flux de transactions de capital-investissement a ralenti, le crédit et les infrastructures restent attrayants, surtout lorsqu’ils sont alignés sur des passifs à long terme. La conversation a également porté sur l’importance de trouver un équilibre entre les placements dans les secteurs public et privé afin d’optimiser les rendements corrigés du risque.  

En ce qui concerne les placements publics, chaque panéliste a souligné l’importance de maintenir cette exposition tout en examinant où se trouvent les meilleurs rendements corrigés du risque. « Nous examinons parfois les rendements corrigés du risque et choisissons d’investir dans des titres de créance, simplement parce qu’ils présentent un meilleur rendement », a ajouté M. Taylor. 

Il a également souligné l’importance de diversifier les placements du point de vue du marché public; lorsqu’un marché se porte bien, cela peut compenser les autres pour lesquels ce n’est pas le cas. « Dans notre cas, nous faisons un peu plus de placements dans l’ensemble des secteurs, parce que nous avons plus d’agilité », a-t-il ajouté.  

Intelligence artificielle : une stratégie, pas une tendance 

M. Tannenbaum a conclu la discussion en sollicitant les points de vue des panélistes sur l’IA dans le domaine des régimes de retraite et de l’investissement, et sur son incidence croissante dans ceux des placements et des opérations. MM. Hutcheson et Taylor et Mme Orida ont convenu que l’IA présente d’immenses possibilités pour le secteur des régimes de retraite. Les équipes du RREO comptent déjà sur leurs experts internes pour tirer parti de l’IA afin de réaliser des gains d’efficience et d’améliorer la prise de décision. « L’IA fait des gagnants et des perdants, a-t-il déclaré, et notre travail consiste à se situer davantage dans le premier camp. » 

L’objectif est d’aider les sociétés du portefeuille à composer avec les perturbations et à déterminer où l’IA peut créer de la valeur ou la diminuer. L’avis général? L’IA n’est pas une tendance passagère, mais un changement fondamental qui exige une intégration réfléchie. 

Après avoir animé la discussion « Investir dans l’avenir », M. Tannenbaum s’est arrêté au stand vidéo du Sommet Canada–États-Unis et a fait part de son optimisme et de ses perspectives quant à l’évolution des marchés en 2026.

En réunissant des experts internes et externes et en favorisant ces discussions, nous contribuons à une meilleure compréhension, à une prise de conscience et à une ambition accrue quant à la place de l’Amérique du Nord dans le monde.  

Pour en savoir plus sur la discussion, consultez le site Nouvelles de BMO Marchés des capitaux.

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