Fiers de soutenir la communauté LGBTQ2+
L’année 1969 fut historique pour la défense des droits des personnes homosexuelles au Canada et aux États-Unis. Au sud de la frontière, les émeutes de Stonewall ont favorisé l’émergence du mouvement de libération des gais et lesbiennes. Pendant ce temps, au Canada, l’homosexualité était décriminalisée. Ces événements furent des épisodes phares d’une lutte en faveur de l’égalité qui se poursuit aujourd’hui. Cette année, nous profitons du 50e anniversaire de ces événements pour revenir sur la longue tradition de soutien de BMO envers la communauté LGBTQ2+, au sein de la Banque comme à l’extérieur.
Depuis longtemps maintenant, BMO agit comme un chef de file pour appuyer la communauté LGBTQ2+, notre soutien ne cessant d’augmenter depuis les années 1980 et 1990. « L’arrivée du sida a tout changé », a expliqué Gavin Clark, conseiller en placement à BMO. « Et BMO possédait une grande longueur d’avance sur tout le monde pour ce qui est de l’engagement social et du soutien aux organismes de bienfaisance et à la communauté, en vue de contribuer à la lutte. »
Au début de la crise du sida, BMO était la première banque à soutenir la Casey House et la Fife House, deux centres offrant des soins médicaux et palliatifs ainsi que des services d’hébergement à des personnes vivant avec le VIH/sida. Nous avons ensuite commencé à apporter notre soutien à la Fondation canadienne de recherche sur le sida et à l’organisme AIDS Committee of Toronto (ACT), qui offrait des services aux personnes atteintes du VIH/sida et à leurs familles.
« À bien des égards, notre soutien fut une décision audacieuse de la part de BMO. Nous étions perçus comme des catalyseurs de changement, et d’autres grandes entreprises ont par la suite suivi notre exemple », a raconté Nada Ristich, chef – Soutien aux collectivités, BMO. « C’était tout simplement important pour nous de contribuer. Des employés étaient touchés par le sida, des clients étaient touchés par le sida, et il n’existait à l’époque aucun soutien pour eux. L’appui que nous avons offert sans réserve dès le début de la crise en dit long sur les valeurs de la Banque. »
Toronto était l’une des villes clés dans le monde en matière d’efforts et d’organisation pour lutter contre la crise du sida. À cette époque, ACT souhaitait trouver une nouvelle façon d’amasser des fonds. En collaboration avec la chaîne de boutiques de produits de maquillage MAC, l’organisme a fondé Fashion Cares, une soirée-bénéfice aujourd’hui bien connue qui est organisée au profit de la lutte contre le sida et propose des défilés de mode spectaculaires ainsi que des prestations de vedettes de toutes sortes. Depuis 25 ans, l’événement a permis d’amasser plus de 22 millions de dollars pour les efforts de sensibilisation aux réalités du VIH/sida. « Ce fut une journée de rêve. Complètement folle », a poursuivi Gavin Clark.
BMO a été la première entreprise commanditaire à se joindre à l’événement Fashion Cares. « Ils ont su profiter du soutien que nous leur apportions pour aller chercher des dons auprès d’autres entreprises », a ajouté Nada Ristich. « Et cela a eu pour effet de faire connaître la cause. Cela a aussi permis à BMO de jouir d’une solide crédibilité au sein de la communauté. Mais le plus important, c’est que c’était un événement auquel nous croyions. »
« Ce fut un spectacle somptueux. C’était amusant aussi, mais ce n’était pas la raison pour laquelle nous avions décidé d’appuyer l’événement », a expliqué Mme Ristich. « L’idée, c’était également de briser la stigmatisation dont le VIH/sida faisait l’objet, et d’en faire mieux connaître les réalités. C’était extrêmement important à l’époque, et ça l’est encore aujourd’hui. » Elle a poursuivi en expliquant que BMO avait pris part à toutes les facettes de l’événement : « C’était important de prendre part aux décisions, et BMO avait un rôle capital à jouer. Nous avions à décider de l’évolution de l’événement, du message à communiquer, et de la façon de sensibiliser les gens aux réalités de la maladie dans l’ensemble de la société. »
La communauté LGBTQ2+ était confrontée à de nombreux défis à cette époque, notamment la lutte pour le mariage homosexuel et l’accès à certaines prestations pour les conjoints de même sexe. Mais la perception du public a commencé à évoluer, en partie grâce à la sensibilisation générée par des événements et des campagnes tels que Fashion Cares. Ces initiatives ont servi de véritables catalyseurs de changement.
Les choses ont évolué au sein de BMO également. Des employés ont commencé à faire du bénévolat pour Fashion Cares, les membres de la communauté et des collègues sensibles à la cause s’engageant à donner un coup de main. « Même si nous n’étions pas nécessairement la plus grande banque, nous avions l’air du plus important commanditaire parce que nous étions représentés par de nombreux bénévoles, et que notre présence était énorme », a expliqué Gavin Clark. Cela a également favorisé une meilleure sensibilisation parmi nos propres employés.
« Lorsque je suis arrivé à la Banque, je faisais déjà partie du comité de parrainage de Fashion Cares », s’est rappelé M. Clark. « J’avais invité toutes les banques à participer, mais BMO a été la seule à franchir le pas. Notre communauté était de plus en plus décimée. L’appui de BMO fut d’une importance majeure. »
L’engagement de BMO envers la communauté s’est également manifesté sous d’autres formes. En 2001, BMO a ouvert une succursale dans le village gai de Toronto. Nous avons apporté notre soutien au centre communautaire The 519 de Toronto, à la course Pride and Remembrance ainsi qu’à d’autres initiatives un peu partout au pays.
Auparavant, M. Clark avait eu l’occasion de travailler pour d’autres entreprises, mais il ne s’y était jamais senti aussi bien accepté. « À BMO, ils m’ont totalement encouragé à être la personne que je suis réellement. Et cela venait d’en haut. Nos leaders ont toujours affiché leur soutien. Et ils ont compris que nous pourrions nous distinguer de nos concurrents en faisant preuve d’inclusion. Nous avons toujours su qu’en mettant sérieusement l’accent sur la diversité et l’inclusion, nous nous distinguerions des autres banques. Nous ne faisons pas cela pour plaire. C’est dans notre ADN. » M. Clark a ajouté que plusieurs de ses clients ont voulu faire affaire avec lui à cause de la succursale Church Street, qu’il a aidé à ouvrir. La visibilité de BMO au sein de la communauté nous a également permis d’aller chercher de nouveaux clients, puisque les organismes de bienfaisance que nous appuyions ont commencé à nous confier leurs affaires bancaires.
BMO a toujours été inclusif au sens le plus large du terme, ce qui nous a permis de nous démarquer. « Pour de nombreuses entreprises à cette époque, le soutien à la communauté s’adressait surtout aux hommes gais. Mais à BMO, nous faisions preuve d’inclusion envers tous les types d’identité sexuelle. Nous étions donc en avance sur tout le monde lorsque la mise en œuvre de programmes de diversité et d’inclusion est devenue la norme dans les entreprises », a expliqué M. Clark. À notre succursale Church Street, par exemple, nous avons embauché l’une des premières personnes trans à travailler en contact direct avec la clientèle au sein d’une banque au Canada. Et cette personne travaille encore pour BMO aujourd’hui.
Le monde a changé et a beaucoup évolué depuis cette époque. Et tandis que nous continuons d’adapter nos stratégies en matière de soutien à la collectivité et de diversité et d’inclusion pour tenir compte des enjeux d’aujourd’hui, certaines choses ne changent pas. « Nous avions du cran il y a 25 ans, a souligné Nada Ristich. Et nous en avons toujours aujourd’hui. »