Favoriser la prospérité du Canada au 21e siècle
Discours prononcé par Darryl White
Chef de la direction, BMO Groupe financier
26 octobre 2022 | Montréal, Québec
PRIORITÉ AU DISCOURS PRONONCÉ
Télécharger l’allocution à l’intention de Le Cercle canadien de Montréal par Darryl White (PDF)
« Nous savons tous que le Canada est l’un des plus grands pays au monde, mais peut-il être un leader économique mondial dans ce monde en réorganisation? »
C’est merveilleux de voir autant de monde. Merci aux organisateurs du Cercle canadien pour avoir tenu cet événement.
Je regarde autour de moi et je dois dire que c’est agréable d’être de retour à la maison, entouré de cette vibrante communauté.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais, comme beaucoup de nos voisins qui contribuent à notre société vivante ici à Montréal, j’ai quitté l’Ontario pour venir habiter, moi aussi, au Québec lorsque j’étais très jeune!
Ma famille a de profondes racines québécoises, mais mon père venait tout juste de décrocher un nouveau poste temporaire en Ontario, et je suis donc né à Scarborough.
Lorsque j’avais un an, ma famille est revenue, et mon frère et moi avons eu la chance d’apprendre le français et l’anglais tout en grandissant à Montréal, l’une des villes les plus dynamiques et cosmopolites du monde.
Finalement, je me suis installé ici, j’ai élevé mes enfants ici et mon coeur demeure ici. C’est tellement agréable d’être ici entre amis!
Ce n’est pas surprenant que, pour beaucoup de gens comme moi et mes parents, Montréal continue d’être une destination de choix pour réaliser leurs rêves. Et je ne suis pas surpris que les fondateurs de notre Banque aient eux aussi choisi de s’installer à Montréal.
La réussite de BMO à Montréal, au Canada et en Amérique du Nord
En fait, nous avons ouvert nos portes pour la première fois en 1817, à environ 500 mètres d’ici, dans des locaux loués de la rue Saint-Paul. Deux ans plus tard, nous avons construit la première banque au Canada tout près, sur la rue Saint-Jacques, où se tient fièrement le siège social de BMO aujourd’hui.
La semaine prochaine, nous célébrerons notre 205e année de service aux clients et de soutien aux collectivités.
C’est à Montréal que BMO a jeté les bases pour devenir l’une des institutions financières les plus solides au monde, la 8e plus grande banque en Amérique du Nord et la banque la plus profondément intégrée de part et d’autre de la frontière Canada–États-Unis.
Même si nous exerçons nos activités aux États-Unis depuis 1818, nous y avons progressivement augmenté notre présence depuis, avec notre acquisition de Harris Bank en 1984 et de M&I en 2011.
Une fois l’approbation obtenue, nous réaliserons la plus importante acquisition bancaire de l’histoire du Canada, élargissant ainsi la portée – encore une fois – de la Banque de Montréal.
Notre acquisition imminente de Bank of the West, en Californie, est la prochaine étape logique de notre stratégie de croissance nord-américaine; elle réunira deux banques solides qui mettent l’accent sur les progrès pour leurs clients et les collectivités.
Nous devons notre réussite à notre ADN montréalais, et à un pays qui croit à la liberté ordonnée, à l’esprit d’entreprise, au travail acharné et à l’honnêteté1.
Les Canadiens ont bâti une société prospère d’un océan à l’autre. Nous savons tous que le Canada est l’un des plus grands pays au monde, mais peut-il être un leader économique mondial dans ce monde en réorganisation?
Ailleurs dans le monde, où pouvons-nous trouver :
- la population affichant la croissance la plus rapide parmi les pays du G7;
- une économie qui offre le meilleur accès en libre-échange au reste du monde;
- des gouvernements – fédéral et provinciaux, de toutes couleurs politiques – ayant une réputation mondiale de saine politique et de respect des institutions démocratiques;
- un milieu des affaires qui fait des progrès pragmatiques et pratiques dans la transition globale vers un monde carboneutre;
- une des plus riches sources mondiales de minéraux essentiels les plus en demande;
- un pays offrant un accès de premier ordre aux sources d’énergie renouvelable.
Le Canada a beaucoup d’attraits…
Il y a près de 120 ans, le premier ministre Wilfrid Laurier a parlé du potentiel du Canada. Même si bon nombre de ses prédictions se sont concrétisées, avec le recul, je crois qu’il avait finalement tort de dire que le 20e siècle « appartient au Canada »… et je sais que tout le monde dans cette salle veut qu’il ait raison pour le 21e siècle.
« Le Canada et ses partenaires nord-américains peuvent se démarquer au 21e siècle, mais seulement si nous pouvons clairement déterminer nos forces, concentrer nos efforts sur les avantages naturels les plus stratégiques que nous avons et adopter une ambition commune quant à ce qui peut être accompli. »
La population affichant la croissance la plus rapide parmi les pays du G7
Comme dans le cas de ma famille qui est revenue au Québec lorsque j’étais enfant, plusieurs personnes qui cherchent un nouvel endroit où travailler, étudier et élever une famille choisissent le Canada, qui surpasse toutes les autres économies avancées en tant que destination de choix.
En plus d’offrir d’importants avantages sociaux comme la paix, le pluralisme et la démocratie, le Canada est une destination de choix, car la force de son économie inspire l’espoir d’un avenir meilleur.
La croissance économique du Canada est fonction de la productivité et de la croissance démographique. Et la principale source de cette croissance démographique est l’immigration.
La variation annuelle, exprimée en pourcentage, de la population du Canada était de 1,8 % en 2022 – la plus rapide parmi les pays du G7.
« Les pays qui ont une politique d’immigration positive ont un important avantage concurrentiel sur le plan économique mondial. Comparativement à ses pairs et à de nombreux marchés émergents avec lesquels il est en concurrence, le Canada a une population qui croît plus rapidement et est plus jeune. »
Les taux de natalité ne sont pas à l’origine de ces tendances. L’immigration est le principal moteur de croissance démographique qui favorisera notre prospérité au 21e siècle et il est essentiel que nous continuions d’adopter une approche réfléchie, délibérée et stratégique à cet égard.
Comme nous le savons, au Québec, il faut absolument établir un équilibre entre la croissance, la langue et la culture.
Nous pouvons et devons trouver cet équilibre. Le Québec a besoin de la croissance démographique qui alimente la croissance économique nécessaire pour soutenir et renforcer notre avenir collectif.
Sans cela, nous perpétuerons le fait que, comparativement au reste du Canada, la population du Québec vieillit. Au Québec, il y a maintenant plus de personnes de plus de 65 ans et moins de personnes de moins de 20 ans que dans l’ensemble du Canada. Il est donc essentiel d’avoir une bonne politique d’immigration pour assurer la prospérité collective de tous les gens dans cette salle.
Vu le 1,2 million de Québécois qui devraient prendre leur retraite sur une période de neuf ans jusqu’en 20263, le changement démographique qui contribue à la pénurie de main-d’oeuvre actuelle s’accentue.
Au cours des cinq années qui ont précédé la pandémie, le Québec a affiché sa meilleure performance économique en près de 20 ans, la croissance du PIB réel ayant dépassé la moyenne nationale – grâce à une économie très novatrice et à de nouveaux arrivants qualifiés.
Les nouveaux arrivants veulent immigrer ici précisément en raison de ce que des villes comme Montréal ont à offrir : une économie dynamique qui crée des emplois, une culture cosmopolite et le bilinguisme, qui est perçu comme un avantage.
La langue française et notre riche culture sont des trésors qui rendent le Québec si attrayant. La protection de ces trésors est notre responsabilité commune.
Il n’incombe pas au gouvernement de le faire, mais à chacun de nous. En tant que citoyens, particuliers et sociétés, nous devons tous nous assurer que l’utilisation du français est encouragée, peu importe les origines linguistiques ou ethniques, ou les ambitions mondiales.
BMO exerce ses activités en français depuis sa création, tout en offrant des ressources, des produits et des solutions à l’échelle mondiale que peu d’institutions financières peuvent offrir. Notre engagement à veiller à ce que la langue française prospère à BMO – bien au-delà de toute exigence juridique – est un principe de longue date que nous sommes fiers de préserver.
Le meilleur accès en libre-échange au reste du monde
Le premier ministre Laurier avait raison de dire que les deux groupes linguistiques fondateurs de notre pays seraient plus forts ensemble, tout comme il avait raison de dire que le Canada aurait besoin de nouveaux arrivants pour croître.
Le plus remarquable était sa conviction que le libre-échange stimulerait le progrès économique du Canada.
« Aujourd’hui, le Canada est le seul pays au monde à avoir un accès complet en libre-échange à l’ensemble des pays du G7, de l’Union européenne et des nations transpacifiques. »
Grâce à 15 accords de libre-échange qui couvrent 61 % du PIB mondial, les exportateurs canadiens ont accès à 1,5 milliard de consommateurs mondiaux.
Au sud de la frontière, cette position avantageuse en matière de libre-échange continue d’ouvrir des portes aux entreprises du Québec.
Lorsque l’administration Biden a annoncé la loi sur la réduction de l’inflation – le plus important engagement en matière de lutte contre les changements climatiques de l’histoire des États-Unis – elle a nommé des pays à partir desquels elle accepterait des minéraux essentiels pour produire des batteries pour véhicules électriques.
C’était sa façon de réduire la dépendance économique à l’égard de certains pays et de promouvoir le friend-shoring (la délocalisation chez les amis) avec les pays qui ont conclu des accords de libre-échange avec les États-Unis.
Et voilà justement le Canada, une des plus riches sources de minéraux essentiels du monde, qui est là pour soutenir la transition vers l’énergie propre.
Une des plus riches sources de minéraux essentiels du monde
Non seulement le Canada possède-t-il des minéraux essentiels qui alimenteront l’économie verte, mais il est aussi connu comme un « fournisseur de confiance de produits minéraux et métalliques provenant de sources responsables »2.
C’est important, car à mesure que la demande augmente considérablement, « le Canada possède la science, les technologies et les outils nécessaires pour être un chef de file dans la valorisation durable des minéraux critiques »2.
Nous pouvons faciliter la transition vers l’énergie propre et réduire notre dépendance à l’égard des pays producteurs de minéraux moins durables et instables sur le plan géopolitique grâce à des alliances bilatérales et multilatérales.
Nous avons ce que le monde veut, ici, au Québec. Notre province est la plus riche en lithium au Canada – l’un des minéraux les plus convoités pour les batteries de véhicules électriques.
Et notre province a récemment fait l’objet de deux annonces importantes liées au secteur minier :
- La semaine dernière, Nouveau Monde Graphite a annoncé la création d’une chaîne d’approvisionnement nord-américaine de batteries respectueuse de l’environnement dans le cadre de son projet d’exploitation de graphite impliquant la transformation du minerai en matériaux de batteries – faisant partie d’un partenariat stratégique entre Panasonic Energy et Mitsui.
- Plus tôt ce mois-ci, Rio Tinto a annoncé la modernisation et la décarbonisation de son usine de Sorel-Tracy, faisant du Québec l’un des premiers producteurs nord-américains de titane, un métal hautement stratégique3.
- Ces développements ouvrent la voie pour « faire du Canada un fournisseur de choix »3 pour les minéraux essentiels provenant de sources durables.
« Nous avons les ressources et l’expertise nécessaires pour faciliter la transition vers une énergie propre grâce à un approvisionnement éthique et à des normes environnementales élevées en matière d’extraction de minéraux essentiels. »
Si nous pouvons établir le cadre et les politiques appropriés pour utiliser nos ressources de manière responsable, en consultation avec les peuples autochtones et leur gouvernance, nous pouvons offrir la certitude contractuelle à l’égard des grands projets qui feront de notre pays le leader mondial qu’il peut être.
Du bon côté de la transition climatique
À BMO, nous sommes résolus à être le principal partenaire de nos clients dans la transition vers un monde carboneutre. Cela signifie travailler avec les clients, à l’avant-garde des nouvelles technologies, et soutenir la transition de nos clients du secteur des énergies traditionnelles qui travaillent fort pour modifier leur profil d’émissions.
Pendant que d’autres tentent de déterminer comment jouer un rôle dans l’économie axée sur l’énergie propre, nous montrons la voie.
« Nous sommes du bon côté du financement de la transition énergétique et reconnaissons le rôle essentiel que jouent les banques pour catalyser la lutte contre les changements climatiques. »
Les leçons tirées de la guerre tragique en Ukraine nous ont notamment apprises à quel point notre système énergétique mondial est fragile et que nous devons investir simultanément dans les solutions d’aujourd’hui et de demain.
On ne devrait pas chercher à débattre de nos intérêts respectifs.
En tant que banquier, j’ai été formé pour résoudre des problèmes et adopter le pragmatisme. À BMO, nous prenons des mesures pour mener nos activités de financement et nos opérations de manière à soutenir cette transition :
- Nous avons établi l’Institut pour le climat de BMO, un centre d’expertise qui fait le pont entre les politiques, la science et les finances afin d’aider à façonner le marché pour le financement de solutions climatiques. C’est tellement avant-gardiste que nous pensons que les autres institutions n’auront d’autre choix que de créer des initiatives semblables.
- Nous avons tous deux établi des cibles de réduction des émissions financées à l’égard des champs d’application 1, 2 et 3, et fixé des cibles de finance durable pour soutenir la transition.
- Nous nous sommes joints à l’alliance bancaire Net Zéro.
- Nous avons été nommés la banque la plus durable en Amérique du Nord par Corporate Knights.
La transition énergétique n’est rien d’autre qu’une transition. Il faudra investir davantage dans des sources renouvelables évolutives, mais aussi veiller à soutenir les secteurs à forte intensité carbonique pour les aider à réduire leurs émissions. Nous devons avancer à un bon rythme pour pouvoir réussir.
Une nouvelle initiative de producteurs canadiens de sables bitumineux, l’Alliance nouvelles voies, représentant 95 % de la production canadienne, a récemment accepté d’investir 24 milliards de dollars pour décarboniser dynamiquement l’utilisation des combustibles fossiles et réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est une initiative novatrice et une réussite pour le secteur canadien de l’énergie.
Au Québec, nous avons la chance de disposer d’abondantes sources d’hydroélectricité renouvelable. Mais le reste du monde a moins de chance. Il reste que 83 % de l’approvisionnement mondial en énergie provient des combustibles fossiles, les sources d’émissions de carbone les plus importantes étant actuellement celles qui contribuent le plus à l’approvisionnement énergétique mondial.
Pour aider le monde à abandonner les sources d’énergie les plus sales et les partenaires géopolitiquement instables, nous devons tirer parti des avantages naturels stratégiques dont nous disposons et devenir le fournisseur de choix de nos partenaires commerciaux – en leur offrant le gaz naturel liquide le plus propre et le plus éthique du monde, une ressource abondamment disponible au Canada.
Le gaz naturel liquéfié, ou GNL, peut servir de carburant de transition pour atteindre la carboneutralité. Il est considéré comme le plus propre des combustibles fossiles et contribue au « trilemme de l’énergie », ce que le Conseil mondial de l’énergie considère comme essentiel à la santé des systèmes énergétiques : la sécurité énergétique, l’équité des ressources énergétiques et la durabilité écologique.
Bien que les projets de GNL produiront des émissions de gaz à effet de serre au Canada, ils seront contrebalancés par la réduction des émissions à l’échelle mondiale, lorsque les sources d’énergie les plus sales seront remplacées.
Il s’agit d’un compromis à envisager pour le bien commun à l’échelle mondiale. Nous n’avons pas le luxe de pouvoir penser uniquement à notre propre pays. Lorsque nos amis en Europe auront besoin de nouvelles sources d’énergie, nous devrions vouloir que l’énergie canadienne soit au sommet de son ensemble de solutions. Après tout, nous sommes le seul pays à avoir conclu des traités d’investissement avec les 27 États membres de l’UE.
En même temps, l’atteinte des cibles climatiques mondiales est très importante. Ici, chez nous, nous pouvons jouer un rôle important, notamment grâce à notre innovation locale, au Québec. Je suis extrêmement fier des initiatives novatrices en matière d’énergie renouvelable des clients que nous servons :
- Les entreprises montréalaises d’envergure internationale comme Innergex et Boralex produisent de l’énergie éolienne, solaire, hydroélectrique et thermique pour le Canada et le reste du monde.
- Établie à Saint-Jérôme, l’entreprise Lion Électrique est l’un des fabricants de véhicules électriques les plus avancés de son segment à l’échelle mondiale, en raison de son parc d’autobus et de camions urbains entièrement électriques.
- N’oublions pas Hydro-Québec, le plus important producteur d’électricité au Canada, dont l’expansion récente dans le Maine contribue à répondre à la demande internationale croissante d’énergie renouvelable.
- Des fonds locaux comme Cycle Capital, Idealist Capital et Power Sustainable ouvrent la voie en matière d’investissement dans des solutions de technologies propres et de déploiement d’énergie renouvelable.
- Et nos plus importants fournisseurs de capitaux au Québec, comme la Caisse de dépôt, Investissement Québec et le Fonds de solidarité FTQ, déploient leurs capitaux de manière stratégique pour aider à transformer les entreprises du Québec en champions mondiaux du climat.
Il y a beaucoup de choses dont le Québec peut être fier. Nous avons tous les acteurs et les ressources clés, et notre innovation ouvre la voie sur la scène mondiale.
Que faut-il pour placer le Québec et le Canada en tête?
Le Québec et le Canada sont particulièrement bien placés pour jouer un rôle de leader mondial. L’amélioration de notre compétitivité internationale repose sur nos avantages naturels stratégiques : Comment pouvons-nous continuer d’afficher une croissance économique de premier plan? Et comment pouvons-nous aider à rendre le monde plus sûr sur le plan de l’énergie tout en soutenant la transition climatique?
« Le Québec et le Canada sont particulièrement bien placés pour jouer un rôle de leader mondial. L’amélioration de notre compétitivité internationale repose sur nos avantages naturels stratégiques. »
Premièrement, nous devons adopter une approche délibérée, intentionnelle et stratégique à l’égard de l’immigration. Il existe une corrélation indéniable entre la croissance démographique et la prospérité économique. Jusqu’à présent, le Canada est sur la bonne voie par rapport à ses concurrents mondiaux.
Deuxièmement, les décideurs politiques et les organismes de réglementation doivent agir de concert pour permettre au Canada d’être un fournisseur mondial de premier plan des minéraux essentiels qui alimenteront la transition vers l’énergie propre. Imaginez un scénario dans lequel les trois paliers de gouvernement unissent leurs forces à celles du secteur privé, reconnaissent leur rôle constitutionnel et conviennent de s’attaquer de toute urgence à une courte liste des problèmes interjuridictionnels les plus complexes nuisant actuellement au progrès. Imaginez ce que nous pourrions accomplir si nous nous fixions comme objectif commun de faire du Canada le territoire le plus responsable et le plus efficace au monde sur le plan environnemental pour ce qui est de permettre l’extraction de minerais et d’énergie.
Je crois que le monde a besoin de plus de ce que le Canada a à offrir, de plus de ce que le Québec a à offrir, et nous avons tous plus à donner pour propulser notre prospérité collective.
À BMO, nous sommes résolus à trouver des solutions sur la scène mondiale, ainsi qu’ici, au pays. Et je crois fondamentalement qu’en collaborant entre les gouvernements, les secteurs et les régions, le Canada et le Québec peuvent réaliser leur plein potentiel au 21e siècle.
1 Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
2 The scramble for rare earths carries big geopolitical risks / Stratégie canadienne sur les minéraux critiques : document de travail
3 Rio Tinto, Ottawa to invest $737-million in titanium and scandium project in Quebec