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Créer des plateformes pour les histoires de Noirs

Promouvoir l’inclusion dans les médias est un défi clé dans une société diversifiée, mais c’est un défi qui est bien accueilli par la Fondation pour le journalisme canadien. En 2021, elle a lancé le Programme de bourses de journalisme pour les personnes noires, une nouvelle initiative en partenariat avec CTV News et la CBC. BMO est un fier commanditaire du programme, car il s’harmonise parfaitement avec notre engagement à soutenir une société inclusive sans barrières.

« Le programme offre des bourses aux journalistes en herbe qui débutent leur carrière, note Nada Ristich, chef des dons communautaires à BMO. Et nous sommes enthousiastes à les aider. Nous adhérons pleinement à l’objectif de la Fondation d’encourager une diversité de voix dans le journalisme, car la diversité dans les médias est essentielle pour élargir les perspectives de chacun. »

Créer une plateforme pour d’autres voix

L’un des trois premièrs lauréats est Josie Fomé, diplômée en journalisme de l’Université Concordia. Dès l’âge de neuf ans, Josie a su qu’elle voulait raconter des histoires. « Je voulais être journaliste avant de savoir ce qu’était le journalisme, souligne-t-elle. J’adorais la façon dont les journalistes établissaient des liens avec les personnes. Très jeune, j’ai développé une passion pour les entrevues, et j’étais convaincue que j’avais ce qu’il fallait pour raconter les histoires des gens. »

Josie transforme maintenant son rêve d’enfance en réalité grâce à sa bourse. Après avoir été sélectionnée, elle a commencé un stage de six mois à CTV, où elle peut voir de l’intérieur comment les nouvelles sont faites. Elle a profité de l’occasion pour offrir une plateforme à la communauté noire. Son projet qui lui a permis de gagner la bourse était fondé sur l’exploration de questions entourant les foyers intergénérationnels au sein des communautés noires, en particulier pendant la pandémie de COVID-19. Elle s’intéresse particulièrement à la façon dont la vie dans ces foyers diffère de celle des ménages plus petits, et à la façon dont les jeunes prennent l’initiative de promouvoir la santé mentale au sein de la communauté noire.

Elle a également créé son propre balado, qui en est maintenant à sa troisième saison. Dédié au thème de l’éducation, son balado lui sert de plateforme pour exprimer sa conviction que l’éducation est un processus continu. Elle y invite diverses personnes à raconter leurs histoires d’apprentissage continu. Le balado incarne sa conviction que le journalisme ne consiste pas à donner la parole aux autres, mais à partager une plateforme qui garantit que toutes les voix sont entendues.

Un monde d’histoires à raconter

Même si Josie se concentre sur les histoires locales et cherche à en apprendre davantage sur les rouages du journalisme, elle nourrit une ambition à long terme d’envergure mondiale. En tant qu’immigrante de première génération du Cameroun, elle a à cœur de mettre au jour les histoires et les cultures d’Afrique. « L’Afrique, c’est ce que je connais le mieux, dit-elle. Je comprends la diversité, les nuances, les subtilités de l’expérience africaine et le parcours des immigrants africains comme moi et mes parents. Cependant, je ne vois pas ça dans ce que nous lisons et voyons dans nos médias. Et je souhaite changer ça. »

Sa prochaine étape dans cette voie consiste à commencer à travailler sur un documentaire en Ouganda au cours des prochaines années. C’est un pays qu’elle connaît bien, car elle y a travaillé dans les médias et dans une gamme de projets communautaires, dans le cadre d’une bourse de recherche pour les étudiants de l’Université Concordia. Entre-temps, elle cherchera d’autres occasions dans les médias après son stage, atteignant ainsi l’objectif de sa bourse visant à cultiver de futurs leaders noirs dans les médias – et incarnant la raison d’être de BMO d’éliminer les obstacles à l’inclusion.

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